Les Hôpitaux La Rochelle RÉ-AUNIS témoignent sur le marché DRUGCAM

Filière Dispensation Produits de Santé

Paroles de Dr Benoit Le Franc, Pharmacien hospitalier chef de service,
GH Littoral Atlantique – Hôpitaux La Rochelle Ré Aunis.

Quelle utilisation faites-vous de l’outil DRUGCAM ?

Depuis le début de la vaccination, pour des raisons de sécurité et d’optimisation des doses, nous avons décidé de centraliser la dilution des flacons du vaccin cominarty ainsi que le conditionnement des doses vaccinales en seringues prêt à l’emploi.

Nous avons pour cela « détourner » l’outil Drugcam, habituellement utilisé pour la sécurisation des chimiothérapies anticancéreuses.

Concrètement, comment avez-vous réussi à tirer profit de l’outil pour améliorer votre campagne de vaccination ?

 

Nous contrôlons donc l’identité du flacon, le volume de dilution ainsi que les volumes de doses vaccinales prêtes à être injectées en
intra musculaire.

L’outil Drugcam est suffisamment universel pour répondre aux exigences concernant les seringues de vaccination et permettre une traçabilité totale des préparations.

Toutefois, le besoin est massif et la stabilité courte du vaccin dilué nous imposent des contraintes importantes de productivité.

 

Pour répondre à ces contraintes supplémentaires, avez-vous trouvé dans l’outil DRUGCAM les fonctionnalités nécessaires à une adaptation fonctionnelle ?

Nous testons une déclinaison de l’outil Drugcam, en utilisant les algorithmes habituels, mais avec une simplification du logiciel et des instructions facilitant les campagnes de production correspondant toujours à des doses uniques (Cette déclinaison miniaturisée peut être utilisée sur un paillasse de soins classiques)

Ce nouvel outil, adapté à la vaccination à partir de flacons multidoses, permettra également de prendre en charge les différents vaccins et flacons qui vont co-exister dans nos hôpitaux et centres de vaccination, ainsi que le contrôle des doses qui pourront être différentes selon les laboratoires.


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